mardi 30 novembre 2010

Hannah Höch







































est née le 1er novembre 1889 à Gotha et morte le 31 mai 1978 à Berlin.
Elle était une artiste plasticienne Dada.

Aînée d'une famille de cinq enfants, Hanna Höch grandit dans un milieu provincial et bourgeois. Son père est directeur d'une compagnie d'assurances, sa mère est peintre amateur. Obligée à quinze ans de quitter le lycée pour s'occuper de sa sœur cadette, elle ne reprend ses études que six ans plus tard en s'inscrivant à l'école d'Arts appliqués de Berlin où elle s'initie au dessin sur verre, à la calligraphie et à la broderie.
À la déclaration de guerre, en août 1914, Hanna Höch rentre à Gotha et travaille pour la Croix-Rouge. Mais dès le mois de janvier suivant, elle retourne à Berlin et s'inscrit au cours de Emil Orlik, artiste du Jugendstil. Elle rencontre Raoul Hausmann avec qui elle s'installe, Kurt Schwitters qui lui suggère d'ajouter un "h" à la fin de son prénom pour la beauté du palindrome et Johannes Baader qui la surnomme "Die Dadasophe" puisqu'elle est la compagne du "Der Dadasophe" Hausmann.

À partir de 1916, elle travaille à la fois pour un éditeur berlinois de journaux et pour le département de l'artisanat où elle dessine des motifs de tricot, de crochet et de broderie pour des magazines spécialisés.
Avec Hausmann, elle expérimente le photomontage et le découpage/collage d'images à partir de cartes postales que les soldats envoient du front à leur famille. Elle fait de cette pratique un instrument de critique sociale et politique. L'une de ses préoccupations est la représentation de la "femme nouvelle", son identification sociale et personnelle dans la République de Weimar, et la dénonciation de la vision machiste et misogyne qui perdure dans la presse populaire.

Hannah Höch est la seule femme à participer activement aux manifestations Dada de Berlin : percussionniste de couvercle en fer-blanc dans l'« Antisymphonie » donnée par Jefim Golyscheff (avril 1919), exposition de photomontages et collages à la "Première Expo Dada de Berlin" (juin 1919), présentation de poupées Dada à la Foire internationale Dada (1920).

Lorsque Dada prend fin, elle se rapproche du mouvement De Stijl aux Pays-Bas. En 1926, elle s'installe à La Haye où elle partage sa vie avec l'écrivaine Til Brugman.

Collages
Malgré sa condition de femme éduquée bourgeoisement, Hannah Höch a su dépasser ses aptitudes aux « ouvrages de dame » conjuguées à son goût pour les arts décoratifs, dans des buts satiriques et politiques. Recyclant des motifs de tissus, des morceaux de linoléum colorés, des patrons de couture, de chutes de dentelles, elle conçoit des compositions abstraites d'une grande finesse et d'un humour assuré.
Pour ses contemporains qui n'ont pas su voir au-delà du matériau utilisé, Hannah Höch ne faisait que des œuvres intimes typiquement féminin. Rare sont ceux qui ont compris la portée de la parodie et du détournement de la masculinité à coller de la dentelle sur des images de responsables politiques de la République de Weimar.

Photomontages
« Je suis restée fidèle au photomontage et au collage. Jusqu'à ce jour, j'ai tenté d'exprimer, avec ces techniques, mes pensées, mes critiques, mes sarcasmes mais aussi le malheur et la beauté[1]. »
De manière plus évidente, et donc plus lisible, que ses "collages en dentelle", les photomontages d'Hannah Höch expriment une volonté profondément moderne de rétablir le rapport homme/femme sur un mode égalitaire. Forte de ses convictions féministes et politiques, ridiculisant la morale bourgeoise et la traditionnelle division des sexes, Hannah Höch veut voir dans la "nouvelle femme" un instrument de libération et la source de renouvellement de la société.



mardi 23 novembre 2010

exhumation de PJ Harvey

Documents écrits

Projet de ligne éditoriale, de conception d'une identité graphique, pour les "mémoires", c'est à dire le document écrit expliquant le projet de diplôme.



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lundi 22 novembre 2010

jeudi 4 novembre 2010

lundi 1 novembre 2010

1er Worshop de l'année
















Sous la direction de Gregoire Romanet.

"Point de vue", questionne des notions telles que l'espace, le volume, l'écriture, la typographie, la scénographie et surtout l'anamorphose.

[ L'anamorphose est une déformation de l'image qui se recompose à un point de vue préétabli. ]

Le choix du lieu s'est imposé rapidement: la deuxième entrée située derrière l'école. C'est un endroit important mais qui ne laisse pas percevoir que c'est l'entrée d'une école d'art. Pour le "réhabiliter" nous avons décider de l'investir et d'y inscrire le mot "OPEN".
Ce mot est une invitation, il apostrophe le passant et capte son attention. Le seul point de vue où l'anamorphose est visible est situé sur le trottoir opposé, en face de l'école.


avec:
Alexandrine Thore ,
David Duo
et Laure Bailacq !