mercredi 29 décembre 2010

Maria diamantes





Trés joli le travail de cette artiste que j'ai decouvert sur internet grâce à une aide précieuse.
Je n'ai pas trouvé beaucoup d'infos je vous renvoie donc directement à son blog.

http://mariadiamantes.blogspot.com/

mardi 30 novembre 2010

Hannah Höch







































est née le 1er novembre 1889 à Gotha et morte le 31 mai 1978 à Berlin.
Elle était une artiste plasticienne Dada.

Aînée d'une famille de cinq enfants, Hanna Höch grandit dans un milieu provincial et bourgeois. Son père est directeur d'une compagnie d'assurances, sa mère est peintre amateur. Obligée à quinze ans de quitter le lycée pour s'occuper de sa sœur cadette, elle ne reprend ses études que six ans plus tard en s'inscrivant à l'école d'Arts appliqués de Berlin où elle s'initie au dessin sur verre, à la calligraphie et à la broderie.
À la déclaration de guerre, en août 1914, Hanna Höch rentre à Gotha et travaille pour la Croix-Rouge. Mais dès le mois de janvier suivant, elle retourne à Berlin et s'inscrit au cours de Emil Orlik, artiste du Jugendstil. Elle rencontre Raoul Hausmann avec qui elle s'installe, Kurt Schwitters qui lui suggère d'ajouter un "h" à la fin de son prénom pour la beauté du palindrome et Johannes Baader qui la surnomme "Die Dadasophe" puisqu'elle est la compagne du "Der Dadasophe" Hausmann.

À partir de 1916, elle travaille à la fois pour un éditeur berlinois de journaux et pour le département de l'artisanat où elle dessine des motifs de tricot, de crochet et de broderie pour des magazines spécialisés.
Avec Hausmann, elle expérimente le photomontage et le découpage/collage d'images à partir de cartes postales que les soldats envoient du front à leur famille. Elle fait de cette pratique un instrument de critique sociale et politique. L'une de ses préoccupations est la représentation de la "femme nouvelle", son identification sociale et personnelle dans la République de Weimar, et la dénonciation de la vision machiste et misogyne qui perdure dans la presse populaire.

Hannah Höch est la seule femme à participer activement aux manifestations Dada de Berlin : percussionniste de couvercle en fer-blanc dans l'« Antisymphonie » donnée par Jefim Golyscheff (avril 1919), exposition de photomontages et collages à la "Première Expo Dada de Berlin" (juin 1919), présentation de poupées Dada à la Foire internationale Dada (1920).

Lorsque Dada prend fin, elle se rapproche du mouvement De Stijl aux Pays-Bas. En 1926, elle s'installe à La Haye où elle partage sa vie avec l'écrivaine Til Brugman.

Collages
Malgré sa condition de femme éduquée bourgeoisement, Hannah Höch a su dépasser ses aptitudes aux « ouvrages de dame » conjuguées à son goût pour les arts décoratifs, dans des buts satiriques et politiques. Recyclant des motifs de tissus, des morceaux de linoléum colorés, des patrons de couture, de chutes de dentelles, elle conçoit des compositions abstraites d'une grande finesse et d'un humour assuré.
Pour ses contemporains qui n'ont pas su voir au-delà du matériau utilisé, Hannah Höch ne faisait que des œuvres intimes typiquement féminin. Rare sont ceux qui ont compris la portée de la parodie et du détournement de la masculinité à coller de la dentelle sur des images de responsables politiques de la République de Weimar.

Photomontages
« Je suis restée fidèle au photomontage et au collage. Jusqu'à ce jour, j'ai tenté d'exprimer, avec ces techniques, mes pensées, mes critiques, mes sarcasmes mais aussi le malheur et la beauté[1]. »
De manière plus évidente, et donc plus lisible, que ses "collages en dentelle", les photomontages d'Hannah Höch expriment une volonté profondément moderne de rétablir le rapport homme/femme sur un mode égalitaire. Forte de ses convictions féministes et politiques, ridiculisant la morale bourgeoise et la traditionnelle division des sexes, Hannah Höch veut voir dans la "nouvelle femme" un instrument de libération et la source de renouvellement de la société.



mardi 23 novembre 2010

exhumation de PJ Harvey

Documents écrits

Projet de ligne éditoriale, de conception d'une identité graphique, pour les "mémoires", c'est à dire le document écrit expliquant le projet de diplôme.



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lundi 22 novembre 2010

jeudi 4 novembre 2010

lundi 1 novembre 2010

1er Worshop de l'année
















Sous la direction de Gregoire Romanet.

"Point de vue", questionne des notions telles que l'espace, le volume, l'écriture, la typographie, la scénographie et surtout l'anamorphose.

[ L'anamorphose est une déformation de l'image qui se recompose à un point de vue préétabli. ]

Le choix du lieu s'est imposé rapidement: la deuxième entrée située derrière l'école. C'est un endroit important mais qui ne laisse pas percevoir que c'est l'entrée d'une école d'art. Pour le "réhabiliter" nous avons décider de l'investir et d'y inscrire le mot "OPEN".
Ce mot est une invitation, il apostrophe le passant et capte son attention. Le seul point de vue où l'anamorphose est visible est situé sur le trottoir opposé, en face de l'école.


avec:
Alexandrine Thore ,
David Duo
et Laure Bailacq !

lundi 17 mai 2010

Jeanne Verdoux




























Jeanne Verdoux profite de ses trajets dans le monde confiné du métro new-yorkais pour croquer à la sauvette les passagers qui l'entourent. Ses dessins, dont la Frederieke Taylor Gallery propose actuellement une petite sélection, sont le témoin d'un échantillon de la population new-yorkaise contemporaine, façon chronique du quotidien ordinaire.
Parisienne de souche, Jeanne Verdoux est une artiste en mouvement. Après des études de graphisme à Londres, elle obtient le prix Hors-les-Murs de la Villa Médicis et s'envole pour New York, où elle peaufine son art depuis une dizaine d'années dans son atelier de Bed Stuy, le quartier noir de Brooklyn.

Sous l'influence de ses parents, de fervents lecteurs du New Yorker, Jeanne Verdoux s'imprègne de l'esprit caustique du magazine, considéré comme le panthéon de l'illustration humoristique. « Du plus loin que je me souvienne, il y avait toujours un exemplaire du New Yorker qui traînait à la maison. Je perpétue la tradition, dit-elle, avec des bulletins d'abonnement détachables, éparpillés dans chaque pièce ». Ces coupons de quelques centimètres, en partie noircis par les lignes et les pointillés, deviennent le support de ses personnages croqués in situ dans le métro. « C'est un détournement de la fonction initiale du papier, à visée communicante et commerciale », indique-t-elle. Un pied de nez en guise d'hommage au magazine de l'élite dans lequel elle rêve de placer un jour l'un de ses dessins. Il la délivre aussi de l'esprit psychanalytique et du poids de l'art conceptuel du magazine. « C'est un acte libérateur », plaisante-t-elle.

L'art instantanné
Instinctifs dans leur réalisation, ses croquis lui rappellent les cours de nu des Beaux-arts. « C'est un bon exercice, avec un format et un délai de réalisation déterminés et des modèles vivants », explique Jeanne Verdoux. Le dessin se fait toujours au crayon noir. Le trait est rapide, en un geste limité par le temps, qui ne s'arrête qu'une fois la surface blanche obscurcie. « Je n'aime pas les surfaces trop propres, trop blanches, trop lisses, et encore moins les dessins inachevés », révèle l'artiste, qui utilise beaucoup de matériaux recyclés dans ses œuvres. Un peu comme les graffeurs, elle considère l'exécution de ces dessins volés comme une performance et un nouveau défi à relever à chaque intervention. « Un dessin ne doit pas me prendre plus de 5 minutes. Il me faut donc un minimum de deux stations pour réaliser un croquis. Quatre stations, c'est le gage d'un dessin réussi », déclare-t-elle.

Assumant son coté ethnologue, l'artiste révèle les ingrédients constitutifs de l'identité de New York et de sa culture multi-ethnique. Silhouettes au pantalon extra-large des danseurs de hip-hop, vieilles dames aux chapeaux excentriques, barbes de rabbin. Le métro est un laboratoire et un atelier en mouvement. Jaunes, rouges, noires... À l'image des lignes colorées du métro new-yorkais qui serpentent entre les blocs et sillonnent les différents quartiers de la ville, les protagonistes involontaires des petites scènes souterraines de Jeanne Verdoux illustrent sa vision d'une Amérique au quotidien.
« Ce n'est peut-être pas la vision la plus juste, mais ce sont mes New-Yorkais, et c'est comme ça que je les aime », achève-t-elle.

vendredi 14 mai 2010